100 ans après le génocide assyrien, la tragédie continue… Diocèse de Namur. September 15, 2015.
Joseph Yacoub (photo) est l'un des meilleurs connaisseurs de l'histoire et de l'actualité des minorités religieuses du Moyen-Orient. Le jeudi 24 septembre, à Namur, il parlera du génocide – connu sous le nom de ''Seyfo'' – qui a frappé les populations syriaques, chaldéennes et assyriennes du Moyen-Orient en 1915. Il évoquera aussi les événements qui touchent à nouveau ces communautés aujourd'hui. Une conférence organisée par la Commission œcuménique du diocèse de Namur.
Il y a 100 ans, entre 1915 et 1918, les populations assyro-chaldéo-syriaques du Moyen-Orient étaient victimes d’un génocide. Des massacres moins connus que ceux qui ont frappé le peuple arménien, mais qui ont pourtant coûté la vie à plus de la moitié de leurs membres.
À la suite du drame, en 1918, une partie de la population assyrienne a pris le chemin de l’exode vers l’Irak, puis vers la Syrie en 1933. Ce sont aujourd’hui les descendants de ces rescapés qu’on est en train de persécuter. Ces populations ont été parmi les premières victimes des djihadistes du prétendu État islamique en Irak et en Syrie.
Une conférence le 24 septembre à Namur
Une conférence le 24 septembre à Namur
Joseph Yacoub est professeur honoraire de sciences politiques à l’Université catholique de Lyon. Il est également l’auteur d’un livre de grande envergure sur l’histoire de ces événements tragiques (''Qui s’en souviendra?'', Paris, Cerf, 2014). Il insiste sur le caractère prémédité de la politique génocidaire ottomane lors de la Première Guerre mondiale. Actuellement, ce ne sont pas uniquement les chrétiens qui sont en danger en Orient, mais également toutes les minorités et les musulmans eux-mêmes, premières victimes du terrorisme de Daech. Dans cette bataille pour la protection des minorités, Joseph Yacoub appelle à soutenir également les musulmans qui œuvrent dans ce sens. ''Ils sont nombreux'', affirme le professeur, qui cite, en exemple, le centre Massarat à Bagdad, fondé par Saad Salloum – un Irakien qui travaille sans relâche pour la reconnaissance de la diversité en Irak. Saad Salloum a publié en 2014 un état des lieux des chrétiens d’Irak, dans lequel il écrit: ''Si l’arbre de l’Irak est musulman, ses racines sont chrétiennes. Est-il possible pour un arbre de vivre sans ses racines?''
Le jeudi 24 septembre prochain à 20h, Joseph Yacoub tiendra une conférence sur cette thématique à Namur. L’occasion de diffuser des informations objectives sur les enjeux historiques et actuels pour ces populations, et en même temps l’expression de notre solidarité avec ces communautés dont la liberté de conscience est mise en péril, et dont l'existence même est menacée.
Intitulé de la conférence: ''Seyfo – 1915: Le génocide assyro-chaldéo-syriaque. 2015: La tragédie continue''. Elle aura lieu dans le local CH01 du bâtiment ''Physique-Chimie'' de l’Université de Namur, au sentier Thomas (accès par la rue Grafé ou par la rue Grandgagnage). PAF: 10 € – étudiants: 5 €. Cette conférence est une organisation de la Commission œcuménique du diocèse de Namur.
Assyria
\ã-'sir-é-ä\ n (1998)
1: an ancient empire of Ashur
2: a democratic state in Bet-Nahren, Assyria (northern
Iraq, northwestern Iran, southeastern Turkey and eastern Syria.)
3:
a democratic state that fosters the social and political rights to all of
its inhabitants irrespective of their religion, race, or gender
4: a democratic state that believes in the freedom of
religion, conscience, language, education and culture in faithfulness to the
principles of the United Nations Charter —
Atour synonym
Ethnicity, Religion, Language
»
Israeli, Jewish, Hebrew
»
Assyrian, Christian, Aramaic
»
Saudi Arabian, Muslim, Arabic
Assyrian
\ã-'sir-é-an\ adj or n (1998)
1: descendants of the ancient empire of Ashur
2: the Assyrians, although representing but one single
nation as the direct heirs of the ancient Assyrian Empire, are now
doctrinally divided, inter sese, into five principle
ecclesiastically designated religious sects with their corresponding
hierarchies and distinct church governments, namely, Church of the
East, Chaldean, Maronite, Syriac Orthodox and Syriac Catholic.
These formal divisions had their origin in the 5th century of the
Christian Era. No one can coherently understand the Assyrians
as a whole until he can distinguish that which is religion or church
from that which is nation -- a matter which is particularly
difficult for the people from the western world to understand; for
in the East, by force of circumstances beyond their control,
religion has been made, from time immemorial, virtually into a
criterion of nationality.
3:
the Assyrians have been referred to as Aramaean, Aramaye, Ashuraya,
Ashureen, Ashuri, Ashuroyo, Assyrio-Chaldean, Aturaya, Chaldean,
Chaldo, ChaldoAssyrian, ChaldoAssyrio, Jacobite, Kaldany, Kaldu,
Kasdu, Malabar, Maronite, Maronaya, Nestorian, Nestornaye, Oromoye,
Suraya, Syriac, Syrian, Syriani, Suryoye, Suryoyo and Telkeffee. —
Assyrianism verb
Aramaic
\ar-é-'máik\
n (1998)
1: a Semitic language which became the lingua franca of
the Middle East during the ancient Assyrian empire.
2: has been referred to as Neo-Aramaic, Neo-Syriac, Classical
Syriac, Syriac, Suryoyo, Swadaya and Turoyo.